Poème illustré par un tableau de :
Christian Guinet
http://www.peintre-couleur.com
Le Printemps n’en peut plus tant il a de travail,
Car cette année l’Hiver, rebelle et obstiné,
A eu beaucoup de mal à passer le relais,
A lâcher enfin pied. Dès lors, vaille que vaille,
Il va falloir booster la Provence affaiblie
Par un froid trop tardif. Les arbres sont tout nus,
Leurs bourgeons assoupis et tout aussi ténus
Que des oeufs de fourmi, sous une morne pluie !
Il faut se dépêcher car tout est en retard :
Donner un coup de vert aux plantes anémiées,
Freiner un peu le vent et fleurir les vergers,
Rameuter le soleil qui joue les grands flemmards…
Bosser, encor bosser et bosser sans arrêt
Pendant plus de deux mois : l’Eté est impatient
Et veut que tout soit prêt quand viendra la Saint-Jean !
Le malheureux Printemps serait bien plus stressé
S’il n’était pas aidé : c’est à un train d’enfer
Que les fleurs retardées déplissent leurs pétales ;
L’herbe croît à vue d’oeil, si moelleuse et si pâle
Qu’on pourrait en brouter les délicats brins verts.
Pour rattraper le temps si bêtement perdu,
Plantes et animaux : tout court et tout va vite !
La Nature affolée soudain se précipite,
Semblant tout entraîner en un vaste chahut.
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Vette