Poème illustré par un tableau de :
William Turner
(1775-1851)
Sur les rives de la Durance,
Adossée à son rocher noir,
C’est la porte de la Provence
Scintillant dans l’or roux du soir.
Sur le rocher la citadelle
Domine altière la vallée
Où la Durance aux eaux rebelles
Bouillonne drue et friselée
Dans un paysage écrasant.
Mais la ville s’y est fondue,
Et la lumière en ruisselant
S’immisce peu au fond des rues
Car les calades sont étroites
Pour résister au grand soleil.
Elles serpentent très adroites
En s’accommodant à merveille
De la pente et des raidillons.
L’astre-roi voudrait s’y glisser
Pour inonder de ses rayons
Les rues au creux du défilé
Mais Sisteron résiste à tout,
Comme elle a toujours résisté
Aux envahisseurs et aux coups
D’une Histoire aux multiples plaies.
Très bien vu, Vette !
Le féminin est juste, d’ailleurs on appelle Sisteron “Perle de la Haute Provence”…Pour complèter encore, elle possède les vestiges de la Porte du Dauphiné (tableau que j’ai dans mon blog, mais il faut revenir aux premiers publiés…)
Très juste aussi, l’astre-roi qui tente de se glisser dans les calades (ruelles).
…et c’est avec grand plaisir que je te ferai visiter la ville (pourquoi pas au mois de mai, à l’occasion de l’expo ?)
Bises !
Martine
Merci d’être aussi indulgente envers mes poèmes
Vette