Sur la pente pointue tout en haut des alpages,
Une ronde marmotte ameute les grands bois.
Sifflant à perdre haleine elle semble aux abois,
Ameutant la montagne en modulant sa rage.
Mais elle ne craint rien, nul danger ne menace
Son petit corps dodu ni de près ni de loin.
Ce qu’elle a vu là-bas, c’est un quignon de pain
Qui pend au bout des doigts d’un touriste qui passe.
Elle n’est plus sauvage, hélas ! Et en mendiant,
Elle amuse les gens tout de suite attendris
Par sa bouille de clown et par ses pitreries.
Mais elle en a perdu sa dignité d’antan.
Bonjour Vette de Fonclare
Je me suis permis de mettre votre poème la marmotte en image sur YouTube sur la chaine mimi 39 accompagné d’une musique de David Akerstone j’aime votre poème bravo pour cette belle création.
Salutations
Michel Cordonnier