C’est certainement le plus doux
Des douze enfants du père Temps.
Il est vêtu d’or et de roux,
Et puis de vert, et puis de vent .
Après la fureur de son frère,
Août l’indompté et le sauvage,
Malgré quelques coups de tonnerre,
Septembre est un mois presque sage.
Le ciel ne se déchaîne plus,
Fatigué de tous ses excès.
L’aube est fraîche. Et l’été perclus,
Assagi, s’est enfin calmé .
Un mois déjà que les cigales
Ne stridulent plus dans les bois.
Le grand été est en cavale,
Le doux septembre fait la loi.