Sonnet-poème inspiré par un tableau de :
Suzanne Bourdet
Ce matin au jardin un oiseau a chanté :
Une mésange bleue, dont les trilles légères
Venaient nous annoncer que la fin de l’hiver,
Ce fichu malotru, est enfin amorcée.
On commence à bouger ; et l’on va ressortir
Tout ce fatras utile à tout bon jardinier.
Jardiniers du dimanche et heureux ouvriers
Du sol sentant si bon qui consent à s’ouvrir
A de frêles bourgeons, on pourra s’attarder
Chaque soir un peu plus à bêcher, à biner
La terre sèche encor mais ouverte à la vie.
Là, semences de fleurs ; ici, fruits et légumes :
La Provence se prête à toutes les envies !
Et si l’on s’essayait à planter des agrumes ?