Poème illustré par un tableau de :
Willy Eisenschitz
La lande est sèche et ravagée
Comme un paysage lunaire.
Le Luberon illuminé
Déverse des flots de lumière
Sur la garrigue craquelée
Sous le ciel bleu presque marine.
Rien de vivant n’ose bouger,
Il fait trop chaud dans les collines.
Tout est morne et tout semble mort.
On oublie que parfois il pleut
Et que de l’eau existe encore
Dans la plaine, sous d’autres cieux.
Ici la lumière est vermeille
Et il n’y a même plus d’ombre
Sous les rochers. Le grand soleil
Règne en prince sur des décombres.