Malvenue !

Poème illustré par un tableau de :

Georges Ruault
www.peintreamateurgeorgesruault.com

L’hiver vient de jaillir du couloir rhodanien
En compagnie du vent qui hurle à pleine voix,
Agitant les volets, secouant les grands pins
Comme un dément furieux ;  et l’on en reste coi

Car on ne peut pas croire qu’il est déjà là !
Il vient nous décocher ses rafales glacées,
Accentuant encor cette impression de froid
Qui nous glace le coeur et nous fait frissonner.

Il nous a pris en traître, il est là bien trop tôt,
Nous ne l’attendions pas avant la fin novembre !
C’est la faute au mistral, cet immonde fléau
Qui souffle comme un fou de Marseille aux Issambres.

Le ciel est pourtant bleu, tout autant qu’en été !
Peut-être même plus ! Derrière la fenêtre,
On pourrait même croire au joli mois de mai…
Mais dès qu’on est sorti : oh mon Dieu quel mal-être !

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Hiver. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *