Poème illustré par :
Francis Jalibert
www.artmajeur.com/jalibert
Les olives sur l’olivier
Sont encor vertes et amères ;
Mais les petits fruits aigrelets
Ne savent mûrir qu’en hiver !
Il faut l’admettre : c’est fini,
Il nous faut vraiment dire adieu
A l’été ; à ses infinies
Soirées dans l’ombre fine et bleue
Du cèdre immense du jardin.
Terminées les grandes tablées
Réunies au petit matin :
Nous n’y faisons que frissonner
Et ce n’est plus très agréable.
Quelques journées par-là, par-ci,
Où le soleil est presqu’affable,
Mais parfois aussi de la pluie !
Les olives sur l’olivier
Vont devenir molles et noires .
Ah ! Il fait frais : il faut rentrer !
L’été se meurt soir après soir…
Poeme empreint de vérité avec une pointe de nostalgie, en totale harmonie avec le tableau choisi
Et merveilleux tableau en parfaite harmonie avec le poème ! Comme quoi…
Merci
Vette