Les oignons

 

 Poème illustré par :

Dubois-Gérard
www.dubois-gerard.com

On prononce toujours : ognons.
Ils sont blonds ou blancs, c’est selon !
Rouges parfois, mais c’est plus rare.
Et ce sont de grands frileux car
L’on ne pourrait compter leurs peaux
Tant il y en a sur leur dos.

Mais ne voudraient-ils pas venger
Ce petit i abandonné
Par la prononciation française ?
Toujours est-il qu’ils sont bien aise
D’abondamment faire pleurer
Les braves qui se sont risqué

A les éplucher sans vergogne.
Et peut-être sont-ils en rogne
D’être impudemment dénudés ?
Mais ils peuvent bien rigoler !
Car ici-bas le courage
Fait plus que force ni que rage !

Et qui c’est qui sera mangé ?

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans A la maison. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.