C’est une place forte, un village perché
Au bord d’une falaise effritée, ébréchée.
C’est une cité grise et qui s’est accrochée
De toutes ses maisons à l’énorme rocher.
Le mistral tournoyant l’investit en balourd :
Sournois et roucoulant quand viennent les beaux jours,
En hiver, démoniaque et hurlant à l’entour,
Il veut démanteler les immuables tours.
Mais les Baux d’autrefois étaient un château-fort
Posté en éclaireur pour repousser les Maures.
Ce n’est donc pas céans que notre matamore,
S’en va lui infliger les affres de la mort.