Léonce

Léonce le cobaye est bien sous son figuier !
On l’y a installé non loin de la terrasse
Sous un grillage fin, de crainte qu’un rapace
Le trouvant bien dodu ne vienne l’enlever.

Aussi doux qu’un lapin, il est gâté, pourri
Par la petite Hermione, ainsi qu’une poupée.
Comme il est très sensible, il sait bien moduler
Ses petits cris d’amour avec moults roucoulis

Dès qu’il veut un câlin. Il aime la tendresse
Et rien ne saurait plus plaire à notre bestiole
Qu’un bisou de l’enfant qui l’aime et le cajole,
Ebouriffant son poil à force de caresses…

C’est un Léonce hirsute, un rongeur tricolore
Fait comme une pelisse. Amorphe et un peu lent,
Grignoti grignotant de ses fort longues dents
Un brin de céleri, il soupire et s’endort…

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Zooland. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.