Poème illustré par un tableau de :
L’imposant géant de Provence
Est si chauve sur son sommet
Que le vent y mène sa danse
En tourbillons sur les pierriers.
C’est un vaste désert de pierres
Tendant à se désagréger
En grands éboulis de calcaire
Blancs, lunaires et craquelés.
Il est érodé de cratères,
De grottes, d’avens et de trous,
Et si dénudé et austère
Qu’y marcher longtemps vous rend fou.
Mais quand on parvient à sa cime,
Souffle coupé et coeur battant,
Et qu’on y surplombe l’abîme,
Le spectacle est hallucinant !
Alpes, Rhône, Massif Central,
Cévennes, Camargue et … Marseille :
Un panorama triomphal
Qui miroite sous le soleil.