Le marché

 

Poème illustré par un tableau de :

Céline F. 

C’est un jour sans mistral, et le soleil levant
Est encor sage et doux car il n’est que huit heures.
Ca sent le poisson frais, le romarin, les fleurs.
Des gens sont déjà là et badent en flânant.

Les vendeurs s’apostrophent : ils se connaissent bien
Car ils sont côte à côte de semaine en semaine.
Ils se racontent tout : leur vie, leurs joies, leurs peines.
Leur accent fleure l’ail, l’oignon et le jasmin.

Les étals surchargés ont des couleurs gourmandes.
Des clientes pressées volubiles  marchandent
Un petit bout de ci et un morceau de ça.

Ca grouille, ça grenouille, et l’on piétine tant
Que dans le matin bleu la poussière déploie,
Tout pailleté d’azur, un rideau transparent …

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
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