Poème illustré par un tableau de :
Gilbert Abric
www.gilbert-abric.com
Le soleil clignant sur le carrelage
Y pose un reflet soutaché d’argent.
La maison rutile du grand ménage
Des tout premiers jours du nouveau printemps.
Ca fleure le frais et les plantes vertes,
La cire, le propre et le soleil blond
Entrant à grands flots par les baies ouvertes
Sur le jardin bleu. Oh ! Il sent si bon,
Ce monde tout neuf et débarrassé
De ses vieux remugles, de sa poussière !
On a astiqué et bien lessivé
Le moindre recoin. Des rais de lumière
S’immiscent partout pour en débusquer
Les dernières traces du vieil hiver.
On a récuré et tout nettoyé,
Même les nuages sur le ciel clair…