Poème illustré par un tableau de :
Claude Couturier
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Le ciel est pommelé de nuages tout ronds,
Comme un pré bleu couvert de jolis moutons roses.
Le soleil adouci épointe ses rayons
Pour les nimber de roux. Et la lumière éclose
Au plus profond du ciel est maintenant légère
Comme elle sait bien l’être au début de l’automne.
Le feuillage est moins vert, bien moins dru ; et la terre
Est même un peu humide sous l’herbe déjà jaune.
Tout est moins acéré ; la Provence est plus douce
Sous un ciel bien moins pur et parfois nuageux.
On dirait que Septembre édulcore et émousse
La fougue des couleurs en nuançant ses bleus.
Tout est comme baigné d’une aura tamisée,
Et l’ombre est bien plus longue autour des arbres las
De porter leur feuillage. Il fait même un peu frais.
Septembre l’embrumé expire sans éclat…