Le long de la Corniche et sur trois kilomètres
Il existe à Marseille un banc si long, si long
Qu’on pourrait y asseoir trente mille poètes
Contemplant tous la mer avec des violons
Dans la voix, dans le coeur, et les larmes aux yeux
Devant cette éternelle et énorme beauté.
On y est bien le soir, quand l’air vif vire au bleu
Et quand le soleil plonge en Méditerranée.
De célèbres humains y ont parfois usé
Leur auguste derrière, et menton dans la main,
Y sont restés pensifs. Eux aussi ont badé,
Assis sur le « Banlon » et leur arrière-train.
C’est si bon de flâner très tard sur la Corniche,
De souffler quand on veut dès qu’on est fatigué
Sur le « Banlon ». Si long que quelques joggers trichent,
S’y laissant parfois choir pour s’y décontracter
Face à la mer en feu. Les îles toutes blanches
Se découpent aiguës sur le ciel flagellé
Par le grand vent du Nord. Et le soleil se penche
Pour se noyer plus vite au creux des eaux foncées.
Merci à mon amie Maïté Godin !
Cette fois-ci c’est toi qui me le fais connaître, ce fameux banlon.
Marseille, ville aux mille couleurs, pleine de saveurs !
Quand est-ce qu’on se mange une bouillabaisse, Vette ?
Encore un beau poème, bravo !
Amitiés
Martine
C’est moi qui l’ai appelé : « Le banlon » ! Je ne sais pas comment les Marseillais l’appellent : peut-être qu’un jour ils me piqueront l’appellation …
A Bientôt Vette
Permettez que j’adope l’expression « Banlon » car je ne sais pas non plus comment il convient de le nommer. Lorsque j’ai lu votre poême, je me suis dit « Je sais enfin comment l’appeler!! » tout en pensant que cela était son nom d’usage :-)Bonne journée
Comme quoi on peut même inventer des choses grâce à la poésie !