Nous allons si tu veux prendre un autre chemin,
Celui qui tout là-bas traverse la garrigue
En prenant tout son temps, et qui tout doux navigue
Vers l’horizon lointain… Ne crains rien, prends ma main,
Serre-toi contre moi si tu as un peu peur
Car cette lande-là est vraiment très étrange.
Je n’y reconnais rien, son aspect me dérange…
Il n’y a plus de vent, et des pans de vapeur
Flottent au ras du sol comme des voiles bleus.
Tout est calme alentour, la campagne est tranquille ;
Le chemin monte un peu, quelquefois difficile
Et même caillouteux. Il fait beau et il pleut
Du ciel un peu rosé une douce lueur….
Gravissant maintenant une très longue pente,
Nous marchons sans efforts ; notre ascension est lente
Mais nous n’en souffrons pas, n’ayant même plus peur
D’aller tout droit devant. Mais où donc sommes-nous ?
Les rives du sentier sont tellement fleuries
Qu’elles semblent ornées de mille broderies,
De somptueux émaux ou d’étranges bijoux…
Nous voici arrivés en plein milieu du ciel ;
L’air y est frais et pur ; merveilleuse lumière !
Nous ne retournerons jamais sur notre Terre,
Tellement plus heureux au cœur de l’arc-en-ciel…
Lu sur Facebook
d’Astride Colling :
je viens me promener avec vous ??
Oui, mais il faut monter dur…
Lu sur Facebook :
de Rd Pom
Encore un chef-d’œuvre, à mon sens.. Bravo Vette