Poème illustré par un tableau de :
Martine Schnoering
www.martineschnoering.com
Cette petite rue ? Eh bien, c’est la Rue Grande !
Notre grand’rue à nous, le centre du village
Où la vie se concentre, où c’est le bon usage
De passer chaque jour. Une rue qu’enguirlandent
De nombreux calicots changeant chaque semaine :
L’un pour la Foire au Vin, l’autre pour la Brocante
Ou bien la Saint Eldrad… Ainsi chaque week-end,
Car il faut que la vie soit aussi trépidante
Ici que par chez vous ! Une rue en Provence,
Vivante et agitée, surtout quand vient le soir,
Quand la foule des gens libérés entre en danse,
Courant les magasins, ignorant les trottoirs
Qui sont vraiment étroits, il faut le reconnaître !
Il y a deux cafés, un resto, des boutiques
Se voulant à la mode. Oui ! mais le temps de naître
Et les voici fermées : histoire épisodique
Correspondant, hélas ! au monde d’aujourd’hui…
Et pourtant que de monde affairé à Lambesc
Et dans notre Rue Grande enivrée par le bruit !
Est-ce ce grand tintouin qu’on nomme « pittoresque »,
Attirant le touriste alléché par l’idée
Que c’est ainsi qu’on vit au coeur de la Provence ?
De ces rues animées, il en est tant en France,
Surtout le samedi où l’on aime bader !