Poème illustré par un tableau de :
Philippe Calabro
http://www.calabro.canalblog.com
Nous venons de trouver une petite plage
Au sable blond si fin qu’il est comme un velours :
Blond-doré, blond d’argent, blondeur de l’avant-jour.
Se peut-il que soit vrai ce somptueux mirage ?
La mer y est très douce et les vagues la lèchent
A légers coups de langue, à petits friselis,
Et l’on n’y entend rien qu’un frêle clapotis
Qui claque en tapotant. L’eau peu à peu ébrèche
La côte à faible pente où le mistral chuchote
Comme s’il n’osait pas y faire le balourd.
Plage faite pour deux et plage pour l’amour,
Une anse que la mer peu à peu détricote.