Sonnet illustré par un tableau de :
R.Vincent
www.fr.artquid.com
Celui qui n’a pas peur que lui manque le pied
Doit grimper tout là-haut, au monde des bergers :
Montagne aux eaux perdues plongeant au fond des gouffres,
Non loin d’un enfer noir à l’âcre odeur de soufre.
C’est un royaume nu où par d’étroits sentiers
Ils mènent leurs troupeaux en ces lieux oubliés
Du bruit vain des Humains entassés tout en bas ;
Un univers pelé et loin de tout fracas,
Hormis l’énorme bruit des torrents qui dévalent
En arrachant au roc de leurs ondes brutales
Des pierres aiguisées par le temps et l’hiver.
Les bergers sont assis, observant les monts noirs
De leur yeux d’obsidienne et largement ouverts
Sur un monde infini qu’ils sont les seuls à voir.
Bonjour,
Pourrais-je savoir qui est l’auteur de ce poème « La montagne des bergers » ?
Merci beaucoup.
Cordialement
C’est moi,Vette de Fonclare, comme de tous les poèmes du Site : http://www.poemes-provence.fr
BONJOUR Vette, merci de proposer ces quelques rimes pour chanter le rythme intérieur de la garde des troupeaux. Je me permets deux questions: quelle fut votre image à l’écriture de l’ » enfer noir à l’âcre odeur de soufre »? La chaîne du Lubéron a telle inspiré vos écrits?
Au vers 13 ,il s’agit bien de leurS yeux, n’est ce pas ?
Cordialement,