Poème illustré par un tableau de :
Peinture par Christian Guinet
www.peintre-couleur.com
C’est la mi-juin et le soleil
Ne parvient plus à se coucher.
Les journées s’étirent. L’on veille
Jusqu’à pas d’heure, à musarder.
Le temps est juste comme il faut,
Avec des pointes assassines
Vers midi. Mais s’il fait trop chaud
Le vent vient mettre une sourdine.
Les fleurs explosent de fraîcheur
A l’acmé de leur plénitude,
Et une sorte de fièvreur
Les accule à la promptitude
Car le soleil fourbit ses armes :
Il est las de tant de douceur
Et dans la colline une alarme
Nous a rappelé sa fureur.