Poème illustré par un tableau de :
H. Guey
henri.guey.free.fr
L’ombre est légère ici car elle vient des pins
Qui ont poussé partout juste après le grand feu,
Mais il est oublié. Tout est calme et serein
Et la résine sourd des hauts troncs écailleux.
Ca fleure bon la cire, et le soleil exhale
Un délicieux fumet tout chaud et tout miellé.
Le tapis épineux aux senteurs de santal
Est doux dans la torpeur qui sied tant à l’été.
Mixture de parfums plus ou moins entêtants,
Résine, romarin, lavandes surchauffées,
La forêt bleue explose et le grand soleil blanc
Exacerbe l’odeur exaltée de l’été .