C’est la fin des congés. Deux enfants désoeuvrés
Jouent un peu tristounets dans la rue du village
Car leurs nouveaux copains s’en sont tous retournés
Vers leur Nord si lointain, pour un trop long voyage.
Il ne fait plus très chaud. Les balcons sont fleuris
Comme à leurs plus beaux jours sous le ciel bleu léger
Et presque printanier. C’est pour faire joli
Qu’il a sorti son look un peu ennuagé.
Les gens sont au travail et tout n’est que silence.
Seule l’église tinte en régulant le temps,
Et même les enfants oublient leur jactance
Tant la vie est tranquille et va paisiblement.
La rue dallée en pente pétillant de bien-être
Est encor tout ocrée des rayons du soleil.
Du linge coloré suspendu aux fenêtres
Eclabousse de frais les façades vermeilles.