Sonnet pour un grand homme.
A la proue du Navire, une grande figure
Que les Dieux ont sculptée dans l’ébène. Une épure
Toute de pureté et de force mêlées
Que des Humains en vain ont tenté de broyer.
Un homme immense et noir au beau sourire blanc
Tendu vers un destin idéal, pourfendant
Le racisme honteux de millions d’oppresseurs
Soutenus par l’orgueil, la force et la grand’peur
Donnés par le pouvoir et l’argent de la haine.
En brisant les maillons iniques de ses chaînes,
Il a aussi forcé celles de tous ses frères ;
Eternellement là, à l’avant du Navire,
Pour être la vigie désormais nécessaire
Aux Hommes arc-en ciel. Sa force est son sourire.
Bien sûr, je m’éloigne ici de mon sujet : la Provence ! Mais comment ne pas écrire sur un tel homme…
C’est magnifique biensûr et insuffisant ! L’homme mériterait bien quelques strophes de plus.
Ben oui ! Mais dans la mesure où j’ai choisi de “concentrer” mon admiration dans un sonnet, je suis tenu par la forme : deux quatrains et deux tercets !