Poème illustré par un tableau de :
Pierre Barcelo
www.barcelopierre.com
C’est le vingt et un juin, fête de la Musique :
Premier jour de l’été où s’est mise à chanter
La première cigale ! Un moment enchanté
Où la lumière danse ! Un jour paroxystique
Qui ne veut pas mourir car il est le plus long.
Dans le village courent les ailes du vent
Portant les notes bleues d’un air presqu’envoûtant
Modulé par le son grinçant d’un violon
Qu’accompagne le chant d’un vieil accordéon.
Il fait chaud, encor clair ; la foule est excitée,
Se délectant gaiement du premier jour d’été
Qui l’invite à chanter dans les rues d’Esparron.
Pâlissant peu à peu, la lumière se pose
En grands lambeaux d’argent sur le lac assombri ;
Puis le soleil s’éteint pour une courte nuit
Laissant sur les eaux bleues de vagues reflets roses.
Mais la fête est finie, et bientôt la musique
Va s’éteindre et mourir sur les rives lacustres,
Tout comme la lumière expirante et qui lustre
La surface d’étain de ses rayons obliques.
“J ‘ai lu , apprécié votre poème et me réjouis que vous ayez choisi cette peinture pleine de soleil et de gaieté estivale , car à Collioure il en est de même l’été qu’à ESPARRON : soleil radieux se reflétant dans la Méditerranée .
Aussi pourrais-je avoir s’il vous plait un texte illustré de votre poème que je pourrais faire connaître à la municipalité ?