Poème illustré par un tableau de :
René Beudart
www.soleildart.fr
Le Val d’Enfer est terrifiant
Tant il est sec et dur et sombre
Et le soir, quand il s’emplit d’ombre,
On n’y est jamais trop méfiant :
Si vous voyez dans le Couchant,
Cabré, la lune entre les cornes,
Se détachant comme une icône
Sur le ciel mauve du Ponant
Un animal hallucinant :
Attention ! C’est la Cabro d’Or,
Gardienne de tous les trésors
Perdus tout au long fil du Temps.
Elle voudra vous attirer
Dans sa grotte magnificente
Où une lumière éclatante
Cherchera à vous aveugler .
Vous vous transformerez alors
En statue de métal précieux.
Vite, vite, fermez les yeux !
Et fuyez, encor et encor …
On trouve parfois comme en rêve,
Mêlés aux brins de mandragore,
Des duvets entortillés d’or
Abandonnés là par la chêvre.
Bonjour Vette ! dis voir, la chèvre, c’est une du troupeau de M. Seguin ?
Allez, bonne journée à toi et encore Bravo !
Bisous
Martine 😉
Mettre la chèvre de M.Seguin en poème, voilà qui serait “gonflé”, après M.Daudet…
Vette