Poème illustré par un tableau-peinture de :
Christian Guinet
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Suivant Nietzsche grimpons jusqu’en haut du village ;
Empruntons avec lui ce chemin escarpé
Qui monte vers l’azur, pour mieux en contempler
La mer à l’infini et son proche rivage.
Mais comment des humains purent-ils donc bâtir
Ces corniches lovées comme nids de corbeaux
Juste sous le ciel bleu ? Le spectacle est si beau
Que le coeur vous en point, jusqu’à presqu’en mourir.
Car là-haut, tout en haut, de très vieilles maisons
S’accrochent au piton. Des calades étroites
Ignorant vaillamment ce qu’est la ligne droite,
On aperçoit au loin l’insondable l’horizon
Où le ciel et la mer turquoise se confondent.
Du vieux village où sourd la chaleur de l’été,
On voit étinceler la Méditerranée
Avant que le soleil dilué ne s’y fonde.