Poème illustré par un tableau de :
Philippe Calabro
www.calabro.canalblog.com
Et si l’on vivait dans cette maison
Arrimée au bord de la mer marine,
Pas beaucoup plus grande qu’un cabanon :
Un mur jaune et blanc, trois murs mandarine ?
On pourrait dormir la fenêtre ouverte :
Le ciel bleu foncé entrerait ici
Et l’on entendrait le doux clapotis
Des vagues léchant la plage déserte.
Le soir tomberait en rayons dorés,
Une pluie de lun(e), des rais de soleil,
Vaguelettes d’or et lames cuivrées.
La mer pétill(e)rait de reflets vermeils,
Chant bleu de la nuit, lumière de l’eau …
Et peut-être même qu’une sirène
A la queue d’argent comme une murène
S’en viendrait nous voir, portée par les flots.
Bonjour :
c’est très bien !, particulièrement bien je trouve “une pluie de la lune”.
J’ai pensé du clair de lune, reflétant dans les vaguelettes.
Merci pour me laisser lire cet poème.
Michel
Tantôt je lisais suivant :
“[citation] Il n’habitait pas une cabane mais une vrai maison en pierre où l’on voyait très bien comment son travail personnel avait rapiécé la ruine qu’il avait trouvé là à son arrivée. Son toit était solide et étanche. _Le vent qui le frappait faisait sur les tuiles le bruit de la mer sur les plages._ [fin de citation]”
de : J. Giono “L’homme qui plantait des arbres”
Michel
🙂