L’on m’a dit aujourd’hui qu’on était en été,
Mais j’ai ri de bon cœur ! Cette pluie permanente,
Cette impression de froid ? La grisaille incessante
Qui plombe notre ciel? L’on pourrait hésiter
A dénommer ainsi cette espèce d’automne
Qui nous fait ressortir doudounes et manteaux !
Et bien que le soleil se lève vraiment tôt,
Il n’arbore penaud qu’un bien pâle éclat jaune
Réchauffant à grand’peine hibiscus et dahlias
Dans leurs pots saturés de pluie sur la terrasse.
Il flotte sur les toits une fine brumasse.
Est-ce le mois de juin ? Nous ne le savons pas…
Encor enveloppées de leurs ailes fripées,
Les cigales sous terre attendent le signal
Pour rallier ce soleil qui leur est un fanal,
Et pour rejoindre enfin la surface trempée
D’une terre insolite aux yeux des Provençaux.
Mais où est donc passée la chaleur estivale
Qui nous pèse parfois ? Dehors la pluie dévale
Du ciel bas et fermé, déversée comme à seaux
Par un dieu goguenard, narquois, et qui rigole
De ce grand désarroi où nous sommes plongés
Depuis bientôt un mois. Viens ! L’on va éponger
La terrasse où serpentent de fines rigoles…
Salut! C’est comme ça au Québec aussi. Il fait pas chaud aujourd’hui pour une journée d’été, mais j’aime ça comme ça tant qu’a cuire! 😉 Bonne soirée!
ces poèmes sont superbes j’adore les lire cela me fait beaucoup de bien j’aime la peinture mais j’aime aussi l’écriture bonne journée à tous Marcelle
Merci, Marcelle ! J’adore être ainsi encouragée