Poème illustré par :
Alexandre Seon
(1855-1917)
Vous étiez très heureux quand tout à coup l’annonce
D’un sale coup du sort s’en vient vous foudroyer.
Vous vous sentez mourir, vous vous sentez sombrer !
Un parterre de fleurs envahi par les ronces,
Un malheur impromptu et qui vous paralyse !
Vos mains molles, glacées laissent tout échapper,
Le rythme forcené de votre coeur choqué
S’emballe à la folie. Et l’horrible surprise
Suspendant votre souffle vous déchire et vous broie …
Mais il faut faire face. Vous devez tenir bon
Et donner dans le fond un grand coup de talon
Pour échapper au pire et juguler l’effroi.
Respirer un grand coup, reprendre ses esprits,
Se battre jusqu’au bout pour repousser la Bête !
Il va falloir lutter pour pouvoir tenir tête.
Tant que l’espoir est là, rien n’est jamais fini.
Non, rien n’est jamais fini, Vette ! surtout pas quand on sait regarder les étoiles comme tu le fais, sans oublier « Vivi » ton héros…
Gros poutous !
Martine
Et voir les choses les plus sombres par le biais de la poésie les allége pas mal…
Vette