Poème illustré par un tableau de :
Gustave Courbet
(1819-1877)
Ton nez brille comme un bijou
Et luit radieux dans le soleil,
Un tout petit joyau vermeil
Mais qui pèle un peu sur le bout.
Tes joues sont comme deux tomates
A la peau d’un rouge éclatant,
Et le sourire de tes dents
Tout illuminé y éclate
En lumignon incandescent.
Tes oreilles sont bien trop roses,
Deux gracieuses petites choses
Comme coquilles de printemps !
Fais bien attention en Provence :
Le soleil ici est très rude
Pour qui n’a pas trop l’habitude
De se frotter à sa violence.