Poème illustré par un tableau de :
A. Schintu
Les mots laissent parfois d’avilissantes traces
Qui peuvent salir l’âme. Il faudrait donc très vite
Les gommer. Sur le champ. Afin que soit détruite
Toute empreinte du mal. Pour qu’à jamais s’effacent
Ces macules de boue qui encrassent le coeur…
Il faut pour s’en laver se gorger de lumière ;
Plonger sans hésiter les deux mains dans la terre,
En respirer à fond l’aseptisante odeur.
Ecouter du Mozart… ou toute autre musique
Qui peut tout en douceur bercer divinement
Une âme endolorie. Savourer ces moments
Où l’on vous apprécie car vous êtes unique.
Ou courir sous la pluie ; la laisser nettoyer
De son jet pétillant qui lave et qui ruisselle
Votre âme profanée, pour une vie nouvelle ;
Epurer votre coeur de ce qui l’a souillé.
Respirer, écouter, regarder la Nature…
Laisser agir le temps – jamais on ne le trompe !
Les minutes, les jours et les années estompent
Toute méchanceté, toute pensée impure…
Le chemin sous vos pas sera de nouveau sûr,
Le ciel refleurira. Et peu à peu votre âme
Miraculeusement retrouvera sa flamme.
Le monde autour de vous redeviendra très pur…
Même les cicatrices les plus affreuses sont moins douloureuses et s’estompent sous l’effet du temps…
Ce poême est magnifique et tellement vrai. Il ne sert à rien de rester sur un passé douloureux mais le dépasser est bien difficile! Bon bout d’an, Vette.
Eh oui, chère Malène ! Et “le mur” n’est pas toujours facile à construire !
Bon bout d’an aussi…
Allez voir “La barrière”, Malène : ça traite à peu près du même sujet !