Poème illustré par :
Jean-Eric Turquin
www.artactif.com/turquin/
Révolution d’été : depuis hier matin
Un fond sonore crisse et crique dans les pins,
Et pendant deux longs mois l’on ne pourra rien faire
Que subir ce concert tout vibrant de lumière.
La chaleur est intense et l’insecte s’en gave,
Chantre sempiternel et invisible esclave
Du soleil éclatant de l’été revenu.
Mais son chant lancinant est toujours bienvenu
Car il est le signal d’interminables jours
Où la lumière semble installée pour toujours.
La Provence stridule et la Provence chante
Dans un bruit cliquetant dont le Midi s’enchante.