Après…

 

Plaquée sur le ciel sombre, une énorme pastille
Rouge roux, rouge feu, est collée et scintille :
C’est le soleil du soir qui va plonger bientôt
Derrière l’horizon. Il fait encor très chaud

Mais bien moins cependant qu’il y a quelques heures.
Il rôde autour de nous une terrible odeur
De brûlé : âcre, amère et qui pique les yeux.
Des larmes de chagrin, conséquence du  feu ?

Les pompiers sont partis, la pinède est fumante.
Il faut bien surveiller car des braises dormantes
Peuvent encor jaillir des flammèches sauvages :
Il y a peu de temps l’incendie faisait rage.

Je viens de ramasser sur le sol un tesson,
Simple morceau de verre aux jolis reflets blonds,
Tout gorgé de lumière et d’un possible feu.
Tiens ! Le ciel assombri est redevenu bleu …

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Le soleil-lion. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.