Poème illustré par :
Val
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Un ciel si bleu et infini
Qu’il semble encor couleur de nuit,
L’infini d’un ciel bleu sans fond,
Un ciel d’été sage et tout rond.
Mais un nuage est apparu,
Et posé sur le grand ciel nu,
Y a posé comme une tache.
Il semblait vraiment si bravache
Ainsi tout seul au beau milieu
De tout ce vide et tout ce bleu
Que le grand mistral tout penaud
S’est enfui du côté d’Allauch.
D’autres nuages bourgeonnants
Ainsi que des flocons d’argent
Ont éclos tout près de leur frère.
En se rapprochant de la terre
Ils se sont gonflés et bouffis,
Comme boursouflés et confits
Dans une énorme turgescence
Qui couvre toute la Provence.
Ils sont maintenant mille et cent,
Et déchaînés, tourbillonnants,
Ils forment un vrai ciel d’automne.
L’horizon s’est strié de jaune.