Callelongue

Poème illustré par :

Gilbert Thomas
www.gilbthomas.blogspot.com

Fjord minuscule au bout du monde,
C’est un goulot d’eau émeraude
Et translucide. Il y abonde
Des roches grises où baguenaude

Un immense soleil tout blanc.
Ecrasé sous l’énorme poids
D’une chaleur aux rais d’argent,
Le petit port tout de guingois

Somnole aux confins de Marseille.
Callelongue du bout de l’eau
Tu dors sous la chape vermeille
D’un automne beaucoup trop chaud.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Marseille, Méditerranée. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.