Poème inspiré par un tableau de :
Nicolas Odinet
Marseille dort encor. Adèle est sur la plage
Pour la première fois depuis l’été dernier.
La mer en roucoulant vient lui lécher les pieds ;
La belle a un sursaut tant le dur becquetage
Des vagues sur sa peau est mordant et glacé.
Mais c’est insignifiant : c’est le plaisir qui gagne
Sur le désagrément, même s’il s’accompagne
De picots turgescents sur son corps violacé.
Souple comme un ressort, la délicieuse Adèle
Qui bondit ça et là ressemble à un cabri
Venant juste de naître. Elle danse, elle rit,
Hurlant à pleine voix une gaie ritournelle
Des années quatre-vingt qui passe à la radio.
L’on y parle d’amour, du soleil de Provence,
D’un homme séduisant, – autant que l’est Maxence,
Son dernier compagnon. Mais en sautant dans l’eau,
Elle perturbe un peu la mer qu’elle courrouce :
Braillant à pleine voix et trillant bien trop haut,
Elle croit l’encenser… mais elle chante faux !
Lors, outrée, une vague énorme l’éclabousse…
De Nicolas Odinet :
Bonjour Madame,
Aucun souci votre texte embellit ma toile . Je vous remercie de m’avoir informé de votre choix d’illustration cela est rare .
Etant souvent copié honteusement et notamment ces derniers temps, je deviens sensible à la surveillance de mes créations !
Alors pour vous pas de réticence, même si ce petit message eut été …..le bienvenu avant …… !
Je vous félicite pour vos poèmes et me réjouit de votre contact.
Bien cordialement
Nicolas Odinet