Poème illustré par un tableau de :
Michel Orlinsky
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Ne plus jamais sortir ni affronter l’ailleurs !
Rester toujours chez soi, pelotonné au coeur
De sa maison si tiède et si sécurisante !
Effacer l’extérieur est une idée tentante
Pour qui veut oublier l’hiver et ses rigueurs :
Il fait si bon dedans ! Dehors c’est la noirceur
D’un matin de janvier où gémit le mistral ;
Il y règne un jour sombre et un froid infernal
Qui vous ronge les os et vous raidit la peau.
Ne plus jamais sortir, ignorer les appeaux
Des autres, des amis, de toute cette vie
Vous attirant dehors ! Rester bien enfoui
Au creux du canapé aux coussins si aimables
Et tellement douillets… Mais c’est inconcevable :
On ne peut vivre seul, entièrement tourné
Vers son petit nombril, loin de l’humanité !
Eh oui, le monde est là et l’on en fait partie !
Il faut bien s’obliger à retrouver la vie…
Adieu, chère maison, il faut donc te laisser :
J’ai des courses à faire et je dois y aller…
excellent
excellent merci beaucoup
Merci ! Quelle indulgence