Poème illustré par un tableau de :
Jean-Marc Janiaczyk
http://pagesperso-orange.fr/jean-marc.janiaczyk
Je n’aime rien autant que cet instant sublime
Où le soleil se pose au loin sur l’horizon
A l’Ouest, tout là-bas, du côté de Salon.
La ligne des côteaux rougeoie et s’illumine
Et le ciel qui rosit tremblote sur les toits :
Un soir d’été semblable à d’autres soirs d’été,
Ces soirs de début juin où l’air est presque frais,
Avec des bataillons de bestions qui tournoient
Autour des lampes nues à la lumière bleue.
J’aime ce crépuscule où le jour s’assagit,
Oubliant son éclat trop vif ; où s’assoupit
Le jardin qui vibrait des rires et des jeux
Des enfants tôt couchés qui font enfin silence.
Tout est calme alentour ; la lumière est très belle,
Comme toute beauté qui n’est pas immortelle.
Un fugace moment de joie vraiment intense !