Poème illustré par :
Philippe Calabro
www.calabro.canalblog.com
Sais-tu bien que quand tu te tais
Tu me causes un très grand chagrin ?
Quand s’anéantissent l’été
Et ces longs moments si sereins
Où le soleil commence à fondre
A l’horizon ; ces soirs vermeils
Où les corps trop brûlants s’effondrent
Exténués par le soleil ?
Bien trop souvent je pense à toi,
A ta courte vie si fragile
Vite mangée par l’astre-roi
Qui en quelques mois l’annihile.
Je sais que tu n’es pas la cause
De la défaite du beau temps !
Mais j’aimerais tant que tu oses
Vivre et survivre plus longtemps.