Poème illustré par :
Maxime Bochet
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Un satin mordoré couvre l’eau de l’étang.
Pas un souffle de vent n’en froisse la surface
Lisse et polie, lustrée, luisant comme une glace
Dans le jour qui s’endort et le soleil couchant.
Tout est teinté de roux, l’horizon est miellé
Par la lumière ocrée naissante de la lune
Qui a posé sur l’eau une légère brume.
On entend quelquefois un gazouillis flûté.
Les oiseaux sont couchés et les roseaux frémissent
De quelques vies cachées jusqu’à demain matin.
Et l’on serait si bien dans le soir qui s’éteint
Sans un odieux fléau : les moustiques vrombissent !