Poème illustré par :
Elisabeth Fourcade
www.elisabeth-fourcade.net
Un village en Provence, un village tranquille.
Gros village endormi ou bien petite ville ?
Tranquille et endormi ? Oh ! Certainement pas !
On ne pourrait ainsi qualifier Saint-Cannat
Car il est traversé par une Nationale
Qui lui gâche ses jours et lui mange ses nuits :
La Nationale 7, où tanguent et dévalent
Depuis moultes années, depuis des décennies,
Des monstres de métal pourrissant ses attraits
De cité provençale en plein coeur du Midi.
Solution ? Déviation ! On ne fait qu’en parler
Depuis plus de trente ans : c’est un temps infini
Pour attendre qu’un jour la grand’rue principale
En vienne à oublier ces camions en rafales
Qui vibrent tant et plus en empestant l’essence !
Le petit Saint-Cannat ne vit que d’espérance !