Poème illustré par un tableau de :
Yvette Moyenne
www.galerie-com.com
Incroyable douceur d’un matin de printemps
Et tendre renouveau attendu si longtemps
Qu’on croyait le soleil massacré par l’hiver !
Comment avons-nous fait pour vivre cet enfer ?
On pensait le printemps proscrit à tout jamais !
Dieu ! Qu’avoir froid fut rude ! Etions-nous condamnés
A nous encoquiller dans la brume et la pluie ?
La Provence était grise et sombrait dans l’ennui
Tant était terne et mou son ciel bas nuageux.
Un hiver vraiment triste, humide et cafardeux !
Rien n’y refleurissait, pas même l’amandier…
Aujourd’hui tout est clair, et l’air est si léger
Qu’on se sent tous renaître. Et cette renaissance
Est pour les Provençaux une nouvelle chance
D’apprécier plus encor le ciel de leur Midi.
Le printemps revenu vient de rentrer au nid.