Les volets sont cadenassés
Et si bien clos qu’on en oublie
Que le jardin est verglacé
Par le vent furieux qui gémit.
La maison est quiète et bien chaude,
Dans la cheminée le feu danse.
On est bien. L’hiver en maraude
A oublié notre existence.
Veux-tu un chocolat ? Du thé ?
Le chien soupire en s’étirant.
Il est bien loin le bel été,
Mais malgré tout on est content.
On est bien près du feu qui craque,
Loin du froid acéré qui mord,
Et si dehors l’hiver attaque,
Peu nous chaut qu’il reste dehors !