Printemps azuréen

 

Poème illustré par :

Jean-Marc Janiaczyk
 http://pagesperso-orange.fr/jean-marc.janiaczyk

Il a tellement plu en avril et en mai
Que la Côte d’Azur est immensément verte :
Tout y est tropical, et les plantes offertes
Aux assauts du printemps se mettent à grouiller

D’une vie végétale intense et foisonnante.
C’est inhabituel ; les roses sont gorgées
De rosée et de pluie, et parfois il fait frais
Quand les rayons d’argent de la lune montante

Frôlent l’eau bleu marine : on se sent frissonner,
Saisi par la fraîcheur et l’énorme beauté
D’un monde où se côtoient la mer et un jardin

Devenu presque fou tant il est luxuriant.
Les palmiers et les flots à l’écume d’étain
Ondulent en cadence sous l’aile bleue du vent.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans Méditerranée, Printemps. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.