Poème illustré par :
Martine Tron
www.saudade.underblog.fr
Il n’y a pas d’erreur : ce sont bien les prémices
Du beau temps renaissant qui doucement frémissent
A l’entour du jardin. Peut-être le redoux ?
Bien qu’un froid insidieux rôde près du Ventoux
Dès que le soleil roux disparaît au Couchant !
Mais dans l’après-midi tout soupire et l’on sent
Une chaleur très douce qui lentement s’immisce
Jusqu’au coeur de la terre. Des plantes subreptices
Pointent un peu de vert hors des dalles usées
Toujours plus corrodées par d’ultimes gelées.
Dans quelques mois d’ici ce sera le printemps
Même s’il faut encor subir de temps en temps
Le mistral déchaîné qui suffoque et qui mord
La Provence frileuse en dévalant du Nord.
Bonjour Vette,
Merci pour l’honneur que tu me fais de figurer à côté de ton dernier poème…
Et que la douce chaleur fasse fondre toute cette neige qui nous isole !
Bien affectueusement
Martine
C’est mon poème qui est honoré de l’intérêt que tu lui as porté !
Bises
Vette