Praloup en avril

 

Marcel Wibault
www.wibault.org

Tout le monde est parti. Les immeubles fermés
D’avril jusqu’à juillet semblent abandonnés
Car la Station repose et la route est déserte
Jusqu’aux sommets pierreux que la neige déserte.

Le silence est palpable, et il est si profond
Qu’on entend dévaler des pierres jusqu’au fond
Des ravins asséchés. On en est oppressé,
Tout est trop endormi et la vie a cessé.

Plus de vie animale et pas de vie humaine !
De grands immeubles nus formant comme une chaîne
De blocs de béton brut et de pierre élavée

Surplombent la vallée verdoyante d’Ubaye.
Le silence est pesant, tout est mort, tout se tait,
Sauf parfois le caquet d’un chouca qui criaille.

Pour Gérard Mazoyer.

A propos Vette de Fonclare

Professeur de lettres retraitée, a créé un site de poèmes dits "classiques", pratiquement tous voués à la Provence.
Ce contenu a été publié dans La Haute Provence. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Une réponse à Praloup en avril

  1. Merci pour cet article évoquant la montagne, la poésie et la peinture de Wibault.

    Cordialement
    Galerie antiquité du Bourget-du-lac
    http://antiquaire.bourget.free.fr/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.