Nous franchissons le seuil : une eau pure et limpide
Où il fait presque chaud… Et bientôt nous coulons,
Etrangers et intrus au pays d’Atlantide
Qui nous admet tous trois en son tiède giron.
Les algues y sont bleues et des poissons y volent,
Beaux oiseaux de couleur qui respirent de l’eau.
Un hippocampe roux serpente et caracole
Autour d’un rocher rouge incrusté de coraux.
Nous sommes aériens et nous ne sentons plus
Ce corps gauche et pesant qui nous encombre à terre.
Voici une actinie qui frémit et remue
Comme une fleur vivante, agitée et légère !
Des bonites rayées, des poulpes qui ondoient,
Une raie comme une aile au fil de l’eau qui danse !
La Méditerranée nous accueille tous trois
Comme des invités dignes de sa confiance.
Nous ondulons, valsons, et nous sommes des bulles
Dans le cristal liquide où flamboie le soleil.
Ses rayons percent l’eau et la lumière ondule
Sur le fond sablonneux en friselis vermeils.
Poème écrit pour ma petite-fille, Daphné de Fonclare
Il est trop beau ton poème Mamouche 😀 !
Merci, ma chérie : j’ai essayé de décrire un rêve… Un paradis !
Oui, très beau en effet… je m’en vais mettre un lien sur le site de mon club de plongée