Poème illustré par un tableau de :
Armand Feldmann
www.armandfeldmann.com
Ca sent bon les congés, le dépaysement,
Dans le Nord on commence à lorgner vers le Sud.
Les soirs sont lumineux, l’on y prend tout son temps
Pour goûter extatique une presqu’hébétude.
Le soleil a fourbi de beaux rayons tout neufs,
Neufs comme les cigales et l’herbe tout humide .
Rien n’est carbonisé par les grands coups de bluff
De l’été tout jeunet, encor bien trop timide
Pour oser s’attaquer aux jardins flamboyants.
Un délicat parfum , parfois un peu piquant,
Flotte sur la terrasse où l’on peut paresser
En songeant souriant aux instants bienheureux
Qui s’en vont dénouer notre vie trop stressée.
Et le ciel un peu gris paraît soudain plus bleu.