Même la nuit il fait trop chaud :
On a beau ouvrir les volets,
Faire un courant d’air, aérer,
L’été nous a fait un cadeau :
Une méchante canicule !
Et si ce mot est ridicule
En Provence au coeur du mois d’août,
Ce temps en a pourtant le goût.
On pourrait se croire en Afrique,
Sous l’énorme souffle cyclique
D’un ventilateur au plafond ;
Mais malgré l’air qui tourne, on fond,
On est tout moite, on n’en peut plus !
Il fait vraiment trop chaud en ville !
Foin d’une pudeur imbécile :
On va devoir dormir tout nus !